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L’avenir du commerce de détail

La ministre Lucie Lecours inaugure officiellement le Laboratoire d’innovation en commerce au détail de l’École Bensadoun
Image par Owen Egan/Joni Dufour.

La Ministre déléguée à l’Économie, Lucie Lecours, était présente lundi 8 novembre pour l’inauguration officielle du laboratoire d’innovation en commerce au détail à l’École Bensadoun de commerce au détail à la Faculté de gestion Desautels. Le laboratoire, qui a commencé ses activités en janvier 2021, est conçu pour travailler sur des projets de recherches et d’ innovations avant-gardistes, telles que les technologies sans friction, qui façonneront l’avenir du secteur du commerce de détail dans un monde post-pandémique.

Le laboratoire d’innovation en commerce au détail réunit des étudiants et des acteurs clés du milieu du commerce de détail, offrant aux chercheurs et aux étudiants la possibilité de vérifier leurs concepts dans un environnement commercial réel.

« C’est vraiment un moment important pour nous tous de pouvoir inaugurer ensemble ce laboratoire d’innovation en commerce au détail », a déclaré la principale Suzanne Fortier lors de la conférence de presse de lundi matin. « C’est très inspirant et aussi très stimulant pour nous de voir ce laboratoire au cœur de notre campus. »

Le laboratoire, un partenariat entre 91Ë¿¹ÏÊÓƵ et le géant québécois des dépanneurs Alimentation Couche-Tard inc., a ouvert un magasin Couche-Tard au rez-de-chaussée de l’immeuble Bronfman, à l’angle des rues Sherbrooke et McTavish. À l’intérieur, une section Couche-Tard Connecté permet aux clients de choisir leurs articles et de sortir; une application traitant systématiquement et automatiquement le paiement.

Parmi les autres dignitaires présents lors de l’inauguration officielle figuraient Yolande Chan, doyenne de la Faculté de gestion Desautels de 91Ë¿¹ÏÊÓƵ, Sophie Provencher, vice-présidente des opérations (Québec Ouest) d’Alimentation Couche-Tard inc. et Norman Jaskolka, président du Groupe Aldo, la société fondée par Aldo Bensadoun, homonyme de l’École.

Plus tôt cette année, le ministère de l’Économie du Québec a accordé à l’École Bensadoun une subvention de 5 millions sur quatre ans, dont une grande partie contribuera à financer le laboratoire.

Un centre d’innovation : Lecours

La ministre Lecours a salué ce projet comme un témoignage en faveur de l’innovation et a qualifié les étudiants de 91Ë¿¹ÏÊÓƵ qui y participent de chefs d’entreprise de demain.

« C’est un grand jour pour le secteur du commerce de détail au Québec », a déclaré la ministre Lecours. « Il s’agit du premier laboratoire au monde dédié à la compétitivité des détaillants. Je félicite toutes les personnes impliquées dans cette initiative pour leur engagement envers la transformation numérique de notre secteur du commerce au détail. »

La ministre a par ailleurs salué la « synergie » entre l’École Bensadoun, Couche-Tard, et les étudiants et les chercheurs impliqués dans la recherche de solutions technologiques face aux défis qui attendent le milieu du commerce de détail au Québec, encore ébranlé par les perturbations engendrées par la pandémie de COVID-19.

« Notre secteur du commerce de détail doit se ressourcer, innover, s’adapter, et poursuivre son virage vers les nouvelles technologies et le commerce électronique », a déclaré la ministre Lecours. « Les comportements et les attentes des consommateurs ont changé. Nous l’avons constaté de manière significative au cours des dernières années, et surtout pendant la dernière année, et les 20 derniers mois.»

« Un terrain propice à l’expérimentation »

L’adaptation des pratiques commerciales à ces nouveaux comportements des consommateurs est un élément central de la mission du laboratoire d’innovation en commerce au détail.

« Le laboratoire est un terrain propice à l’expérimentation pour les technologies de commerce de détail qui nous permet de découvrir des solutions innovantes pour améliorer l’expérience du consommateur », a indiqué Zahoor Saeed Chughtai, gestionnaire des opérations et des projets du laboratoire. « Par exemple, nous étudions les facteurs qui motivent les acheteurs à se procurer certains produits, dans le but de les inciter à se tourner vers des aliments plus sains. Un autre projet consiste à identifier les principales caractéristiques liées au comportement d’achat des consommateurs qui sont susceptibles d’aider les détaillants à mieux prévoir la demande des clients en ces temps incertains. »

Selon M. Chughtai, depuis le début de la pandémie, les consommateurs sont moins nombreux à sortir et, lorsqu’ils le font, ils passent généralement moins de temps à magasiner et veulent minimiser les contacts physiques autant que possible. Pour l’instant, il est difficile de prévoir dans quelle mesure l’expérience COVID-19 s’infiltrera dans les habitudes des consommateurs une fois la pandémie terminée.

« Alors que les restrictions sont levées et que les étudiants sont de retour sur le campus, nous sommes impatients d’analyser les données et de mener des recherches scientifiques pour mieux comprendre les comportements d’achat de nos principaux groupes de clients, dans le but ultime d’améliorer leur expérience globale d’achat», a conclu M. Chughtai.

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Sur la photo : De gauche à droite : Lucie Lecours, ministre déléguée à l’Économie, gouvernement du Québec; Suzanne Fortier, principale et vice-chancelière, Université 91Ë¿¹ÏÊÓƵ; Sophie Provencher, vice-présidente, Opérations, Québec Ouest, Alimentation Couche-Tard inc.; Yolande Chan, doyenne, Faculté de gestion Desautels, Université 91Ë¿¹ÏÊÓƵ; et Norman Jaskolka, président du conseil d’administration, Groupe Aldo. (Owen Egan / Joni Dufour)
Cet article a été initialement publié dans le .

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