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Professeur adjoint au Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université 91Ë¿¹ÏÊÓƵ, Jean-François Poulin est arrivé au Neuro en 2019. Ses recherches ont joué un rôle crucial dans caractérisation de la diversité moléculaire des neurones dopaminergiques, qui sont essentiels au bon fonctionnement du cerveau – même s’ils représentent moins de 0,001 % de la masse cellulaire neuronale.
Qu’est-ce qui vous emballe dans votre travail au Neuro?
Le Neuro joue vraiment un rôle de premier plan en neuroscience. J’ai étudié les travaux du Dr Penfield au baccalauréat, et je trouve assez extraordinaire de travailler à l’Institut qu’il a fondé et d’être entouré de collègues qui ont les mêmes intérêts que moi.
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Sur quoi porteront principalement vos recherches?
Je travaille sur les neurones dopaminergiques. Nous avons récemment découvert qu’il en existait plusieurs types; même si ces cellules forment seulement 0,001 % du cerveau humain, elles jouent un rôle dans plusieurs maladies neurologiques : par exemple, c’est la réduction de la dopamine qui cause les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. De nombreuses maladies psychiatriques sont aussi associées à cette substance, comme la schizophrénie, la dépression, le trouble déficitaire de l’attention et la toxicomanie.
J’aimerais comprendre les circuits qui comportent différents types de neurones dopaminergiques, et caractériser les autres types de neurones avec lesquels ils interagissent. C’est vraiment important, parce que nous pensons que ces circuits sont à l’origine de nombreux symptômes pathologiques. On ne sait pas encore très bien comment les circuits de dopamine déterminés génétiquement se forment dans le cerveau, ni ce qu’ils font vraiment.
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Comment ce travail peut-il améliorer les traitements?
C’est le cœur de la question. Quand nous saurons quels neurones se trouvent dans les circuits dysfonctionnels, nous pourrons déterminer leur signature moléculaire. Nous pourrons alors agir spécifiquement sur certaines populations de neurones, avec des médicaments ou autrement, pour éventuellement moduler ces circuits et atténuer les symptômes de certaines maladies.
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Vous êtes québécois. Comment vivez-vous le retour à la maison?
Je n’ai jamais habité ni passé beaucoup de temps à Montréal; j’ai été ébahi par le dynamisme de cette ville, la musique, les festivals. J’ai passé un été très agréable.
Je suis vraiment content d’être revenu au Québec. L’hiver à Chicago, c’est bien, mais il y manque quelque chose d’important : les montagnes et le ski! Je suis content de retrouver certaines de mes activités hivernales préférées.
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