Né à Londres en 1903, Frank Cyril James fait ses études à la London School of Economics et à l'Université de Pennsylvanie où il obtient son doctorat en 1926.
Il mène ensuite une carrière d'économiste, de professeur de finance et d'auteur. Invité à 91Ë¿¹ÏÊÓƵ en 1939 pour y réorganiser l'École de commerce, il est nommé principal et vice-chancelier lorsque, la guerre venant d'être déclarée, L. Douglas retourne soudainement aux États-Unis. Tout en assumant ses fonctions de principal, il reste actif dans son domaine et prend part aux activités de nombreux organismes au Canada et aux États-Unis. Président du Comité consultatif canadien sur la reconstruction de 1941 à 1943, il est également membre du American Committee on Financial Research du National Bureau of Economic Research de 1935 à 1945. De 1940 à 1952, il est membre du comité exécutif de la Conférence nationale des universités canadiennes, dont il est vice-président de 1946 à 1948 et président de 1948 à 1950. Son engagement dans la sphère universitaire est constant, comme l'atteste les différentes fonctions qu'il assume : membre du conseil d'administration de l'Association of Universities of the British Commonwealth de 1948 à 1951 et de 1960 à 1962; président de la Fondation des universités canadiennes en 1949 et vice-président (1959-1962) et président (1960-1965) de l'International Association of Universities. Lauréat de nombreux prix, il prête également son concours à différentes oeuvres sociales et caritatives. Il résigne ses fonctions en 1962 et meurt en Grande-Bretagne en 1973.
Le mandat de F. Cyril James, durant lequel Sir Edward Beatty résigne ses fonctions de chancelier, voit le bureau du principal resserrer son autorité sur tous les aspects de l'administration de l'Université qui accroît son engagement dans quelques domaines établis et s'engage dans de nouvelles avenues. À la Faculté de théologie, créée en 1948, viennent s'ajouter les départements de géographie et de génie chimique, le Laboratoire de radiation Foster, l'Institut d'études islamiques et l'Institut de recherche Bellairs. Les archives de F. Cyril James reflètent sa participation à toutes les facettes de la vie universitaire. La documentation relative à son travail pour différents organismes de l'extérieur comme l'International Association of Universities se trouve dans ses archives personnelles (M.G. 1017)